L’heure intérieure
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Jour 1-Le silence avant le monde
« Le silence est la seule chose d’or que l’on ne vend pas« , de Jean Giono.
Il y a, dans les premières minutes du jour, un espace que rien n’a encore contaminé.
Ni l’actualité, ni les attentes, ni les visages.
Un territoire intérieur intact, presque sauvage.
Dans cet instant, vous n’avez pas encore de rôle à jouer,
ni la somme de vos engagements.
Vous êtes celui qui observe.
Vous êtes celui qui respire sans être pressé.
Ce moment-là n’a pas besoin d’être utile.
Il est. Et cela suffit.
Comme l’aube n’a pas besoin d’être vue pour exister.
Revenir à vous, c’est ne pas vous perdre dans le bruit du monde.
C’est honorer cette part silencieuse,
qui sait sans prouver,
qui existe sans lutter.
Il y a une sagesse dans les choses qui ne se résolvent pas immédiatement.
Un apprentissage dans l’attente, dans l’inconfort,
dans l’espace entre deux évidences.
Louise
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Méditation intérieure :
Fermez les yeux quelques instants.
Et si ce silence n’était pas vide, mais habité?
Vous : qu’est-ce que j’entends quand je n’écoute plus le bruit ?
Vous : et si je commençais ma journée en laissant le silence me parler ?
Restez là quelques instants… le silence sait ce qu’il a à vous dire.
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L’heure intérieure
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Jour 2-Laissez la question ouverte
« Le mystère n’est pas un mur, mais une porte« , d’Antoine de Saint Exupéry
On vous a souvent appris à chercher des réponses.
À nommer, à trancher, à comprendre vite.
Mais la vérité, parfois, ne se donne qu’à celles et ceux
qui osent demeurer dans l’incertitude.
Rien ne presse.
La lumière ne jaillit pas toujours à la première demande.
Certaines révélations ont besoin de lenteur,
comme les graines sous terre.
Alors ce matin, ne forcez pas la clarté.
Peut-être que la question elle-même est le chemin.
Louise
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Méditation intérieure :
Laissez les réponses en suspens.
Vous : quelles sont les questions qui vivent en moi sans réponse ?
Vous : Et si je les laissais ouvertes comme des fenêtres, au lieu de les refermer trop vite ?
Restez dans cette ouverture. Ne cherchez pas le sens.
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L’heure intérieure

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Jour 3-Les mondes invisibles du matin
« Tout ce qui est invisible n’est pas inexistant« . De Christian Bobin
Il y a des mondes que l’on n’atteint qu’au réveil.
Pas encore tout à fait ici,
mais déjà plus tout à fait ailleurs.
Un entre-deux étrange et précieux.
Comme un rêve oublié qui continue de vibrer.
Dans cet espace, les idées sont brutes,
les émotions sincères,
et l’âme, un peu plus nue qu’à l’accoutumée.
Ce n’est pas un moment pour décider.
C’est un moment pour ressentir.
Pour laisser la vie, encore floue,
vous murmurer quelque chose d’essentiel.
Louise
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Méditation intérieure :
Fermez les yeux sur ce monde visible.
Vous : et si je regardais avec les yeux de l’intérieur ?
Vous : qu’est ce que je perçois, quand je n’essaie plus de comprendre, mais simplement d’entrer en contact ?
Le matin est un seuil. Traversez le doucement.
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L’heure intérieur

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Jour 4-Le droit de commencer doucement
« La lenteur est une résistance« , de David Le Breton
Pourquoi faudrait-il commencer fort ?
Le monde exige des départs éclatants,
des performances dès l’aube,
mais votre corps, lui, sait mieux.
Il connaît les vertus d’un départ en lenteur.
Les premiers pas tranquilles,
les pensées non pressées,
les silences respectés.
Commencer doucement,
c’est vous offrir une chance de durer.
C’est reconnaître que vous n’avez pas à prouver
votre élan au bruit du monde.
Vous avez le droit d’aller lentement.
De poser votre jour comme on pose une plume.
Louise
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Méditation intérieure :
Offrez-vous un instant sans vitesse.
Vous : et si je m’autorisais à commencer comme je suis, sans pression ?
Vous : quel serait le rythme juste, là maintenant, pour moi ?
Pas besoin d’élan. Juste une présence lente.
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L’heure intérieure

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Jour 5-Ce que vous laissez entrer
« Là où va ton attention, va ton énergie, » de James Redfield
Le matin, le monde attend à la porte.
Notifications, obligations, informations.
Mais tu as le choix.
Avant d’ouvrir, vous pouvez choisir ce que vous laissez entrer.
Pas seulement dans votre maison,
mais dans votre esprit, dans votre cœur.
Vous pouvez commencer la journée comme un refuge,
pas comme un champ de bataille.
Vous pouvez vous offrir ce luxe rare :
choisir la qualité de votre présence
avant d’y ajouter du bruit.
Tout ne mérite pas votre attention.
Le silence, parfois, est plus nourrissant que mille réponses.
Louise
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Méditation intérieure :
Observez en vous ce qui entre sans y être invité.
Vous : et si je choisissais consciemment ce que j’accueille ?
Vous : quel mot, quelle sensation, quel regard mérite d’entrer dans mon espace aujourd’hui ?
Vous êtes le gardien. Vous êtes la porte.
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L’heure intérieure

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Jour 6-Le feu doux de l’intérieur
« Ce n’est pas la force, mais la constance des sentiments qui fait les grandes âmes« , de Friedrich Nietzsche
Il y a un feu doux en vous,
pas une flamme qui brûle vite,
mais une braise qui réchauffe lentement.
Elle ne fait pas de bruit,
elle ne réclame rien.
Mais elle tient.
Elle veille, même quand vous l’oubliez.
Vous n’avez pas besoin de vous hâter pour exister.
Vous n’avez pas besoin de tout conquérir pour avoir de la valeur.
Le feu doux vous rappelle que l’intensité
n’est pas toujours visible.
Parfois, elle est juste là, tranquille,
à l’intérieur.
Louise
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Méditation intérieure :
Revenez à ce qui brûle doucement en vous.
Vous : qu’est-ce qui me nourrit, même en silence ?
Vous : quel feu reste allumé, même quand tout semble éteint ?
Vous n’avez pas besoin de flamme haute pour éclairer. Votre feu veille.
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L’heure intérieure

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Jour 7-Quand vous ne faites rien
« Le rien est plein d’espoir« , de Gaston Bachelard
Certains jours ne produisent rien.
Et c’est très bien ainsi.
Il n’y a pas d’élan.
Pas d’envie d’accomplir.
Juste cette fatigue douce, ou ce flou intérieur.
Ce que vous vivez n’est pas du vide.
C’est une forme d’existence plus souterraine.
Vous n’avez pas disparu. Vous vous reposez.
Il n’y a rien à forcer.
Ni vous, ni le monde, ne sont en retard.
Vous pouvez exister aussi
dans ce rien.
Louise
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Méditation intérieure
Laissez ces mots flotter.
Vous : et si ne rien faire n’était pas une perte, mais une présence silencieuse ?
Vous : et si ce temps sans forme me préparait à autre chose, sans que je le sache encore ?
Ne cherchez pas la réponse. Juste restez là. Dans ce rien qui est peut-être tout.
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